Plusieurs facteurs servent à déterminer le degré de tolérance au risque, c’est-à-dire le degré de risque de marché qu’un investisseur est prêt à accepter pour atteindre ses objectifs financiers.
Déterminer sa tolérance au risque n’est pas facile, et celle-ci peut évoluer au fil du temps – comme d’autres aspects de la vie.
Imaginez, par exemple, que vous arrivez à un pique-nique organisé par des amis qui sont de véritables gourmets. Sur la table sont disposés une foule de plats – hamburgers, côtes levées, poulet, lentilles, porc effiloché, tofu mariné – ainsi qu’un assortiment d’accompagnements comme des pois chiches, du macaroni au fromage, une salade de pommes de terre et du couscous. Il y a aussi des croustilles et des trempettes, une table de desserts et une grande sélection de boissons, alcoolisées et non alcoolisées.
Choisir quoi manger et en quelle quantité, c’est un peu comme choisir la répartition de l’actif de son portefeuille. Et tout comme votre régime alimentaire est différent de ce qu’il était dans votre jeunesse, votre répartition de l’actif changera probablement avec le temps.
De mon adolescence jusqu’à la mi-vingtaine, j’ai mangé (et bu) pas mal tout ce que je voulais. J’étais comme un investisseur axé sur la « croissance ». Quand vous êtes jeune, vous disposez de plus de temps sur le marché et pouvez donc prendre plus de risque pour obtenir des rendements potentiels plus élevés. (La figure 2 présente les rendements historiques de différentes catégories d’actif).